Il semblerait que la leçon n’aura pas encore été comprise: qui a tué les Gilets Jaunes sinon Mélenchon et Marine Le Pen alliés objectifs d’Emmanuel Macron et Jacques Attali (ce Soros local)? Comment ? Mélenchon en laissant les blacks blocs tout casser alors que l’occupation de l’Arc de Triomphe avait montré tout autre chose (autour de la flamme d’ailleurs ou l’action de défense du boxeur injustement condamné) et Marine Le Pen en étant absente sur le terrain au lieu de faire en sorte que sa présence soit déjà légitime aux manifestations légales (quitte à ce que le S.O ait les cheveux moins rasés, et soit plus féminisé) : il ne faut jamais lâcher un pouce de terrain, jamais, ne plus voir un Dupont Aignan ou un Finkielkraut obligés de reculer face aux crachats d’une Milice qui ne dit pas son nom et qui aujourd’hui porte gentiment la muselière, petits toutous du “Système” en réalité.
Quel rapport avec Lalanne ? Celui-ci, comme eux, se trompe lourdement de cible : la crise actuelle et précédente montre en effet plutôt un interventionnisme étatiste au service d’une propagande scientiste globaliste antihumaniste visant à réinitialiser la planète pour satisfaire un projet avant tout politique (détruire l’Occident hétéronormé et blanc) et non pas seulement en vue d’un + “financier” car dans ce cas ce qui est appelé “néo-libéralisme” par nos trois compères (Lalanne dernièrement dans son interview à France Soir pour défendre son idée, cependant juste, de destitution de Macron)aurait plutôt eu également le richissime Trump dans son camp ; alors qu’il a eu à la place le chef du parti communiste chinois et divers roitelets djihadistes…
Car il faut bien appeler un chat de temps en temps par son nom: ce concept de “néolibéralisme” dont se sert Lalanne dans son interview pour tenter d’expliquer où “nous” en sommes, est déjà le dernier avatar d’une pensée néo-léniniste en lambeaux, promu par Bourdieu en France, mais ce bien après la mouvance différentialiste (la nouvelle droite d’Alain de Benoist et sa revue Eléments relié au mouvement anti-libéral de la Contre-Révolution française) et qui prétend analyser les transformations actuelles dont la globalisation des échanges par les seuls volets économiques et immigrationnistes alors qu’il s’agit plus profondément et ce depuis la fin du 19ème siècle d’une volonté de plus en plus centralisée d’emprise techniciste et scientiste sur les affaires humaines en vue de les “rationaliser” et les produire conformément à l’idée d’un “Surhomme”, d’un “homme nouveau” (aujourd’hui ramollie dans une espèce “trans”) ce qui était aussi les projet des communistes avec Marx et Lénine, ce qui implique chez eux de liquider à terme les nations, la famille, la morale (“bourgeoise”) projets que les communistes ont toujours soutenu (et soutiennent encore y ajoutant la haine du “blanc”) tandis que les nationalistes évidemment voyaient cela d’un très mauvais œil (du moins lorsqu’ils substituèrent l’idée de Monarchie à celle de Nation) et ont mis plutôt toute cette transformation issue de la Renaissance et des Lumières sur le seul dos des juifs des francs-maçons, bref des “laïques”, ou le libéralisme les trois termes étant synonymes ou presque pour eux alors qu’il s’agissait surtout en matière de crise civilisationnelle (toujours actuelle) d’une décadence et corruption des élites aristocratiques jouant à Colin Maillard tout en mangeant de la brioche, ayant oublié leur rôle de “gardien” de la Cité au sens grec de défendre son âme (et sa place dans l’ordre cosmique…mais c’est évidemment un autre sujet…).
Ce concept de “néo-libéralisme” est en fait inopérant pour comprendre le processus actuel d’uniformisation plastique du monde (éléments interchangeables façon rubik’s cube dont l’art contemporain fut l’un des avatars précurseurs comme l’avait bien vu Jean Baudrillard) le tout au profit d’une ploutocratie technocrate transhumaniste, mixte scientiste narcissisé d’un hubris cependant permanent car ce mouvement est somme toute banal lorsque l’on analyse par exemple comment les tribus et les royaumes se sont sans cesse dévorés entre-eux avant de se stabiliser en empires qui à leur tour éclatent en ses diverses nations ou peuples (au sens d’être régis par une loi commune qui imprègne leurs habitudes d’être, voir le prochain numéro de Dogma sur cette question) et identiquement aujourd’hui les entreprises s’affrontent jusqu’à ce que les plus grosses se stabilisent et prétendre non seulement être le monde mais le gouverner.
Cette “loi de la jungle” Marx en admirait le dynamisme mais prétendait le dompter en mettant à sa tête une nouvelle classe les “Prolétaires” pas seulement des travailleurs mais des émancipateurs du genre humain (la classe “pour soi”) ce que les actuels pourfendeurs des nations des familles du “genre” justement prennent à la lettre : ainsi autant le bonapartisme a poursuivi le processus d’étatisation uniformisation de la monarchie absolue, autant le marxisme (léninisme) poursuit sous nos yeux le processus de transformation des êtres humains en marchandises interchangeables (tout en disant le contraire bien sûr).
Dans ce cas, “le” capitalisme et son aspect financier (qui est aussi assurantiel et pas seulement spéculatif) que l’on devine être visé par cette diatribe anti “néo-libérale” s’avère être un outil de cet hubris charrié par l’Histoire du vivant humain au même titre qu’un fusil ou un marteau; et le supprimer revient à prendre l’effet pour sa cause alors que ce qui est en jeu c’est surtout et souvent bien toujours cette “trahison des clercs” qui ne font pas leur métier de “Gardiens” au sens de “distinguer Dieu et César” ou comment éviter de les fusionner, l’Etat se prenant pour Dieu (notre âme se voulant pure) et Dieu voulant régir l’Etat (nous, pauvres pêcheurs) alors que nous avons été faits “libres” Adam nomme lui-même les animaux il n’en récite pas les noms (Gen/II-19) contrairement à ce que croient les musulmans (et il pouvait refuser le fruit de la Connaissance du Bien et du Mal qu’Eve lui propose hardiment de partager…) ce qui implique aux Gardiens (détenteurs de la “dialectique royale” souligne P.) de faire en sorte que l’humain ne soit pas son propre ennemi…
Tout cela pour dire que pour sortir de la dictature hygiéniste actuelle, qui n’est que la façade hypocrite du plan des globalistes, il faut déjà être d’accord sur les mots ; par exemple j’emploie souvent le terme de globalisme plutôt que mondialisme car celui-ci a toujours été ou le “droit des gens” (Grotius) sauf à promouvoir la “distanciation sociale” au sens large (que les différentialistes apprécient sans doute) ; car ce qui est plutôt en jeu sous ce vocable semble-t-il consiste à vouloir imposer des populations importées à celles déjà là ; ou faire précisément ce que l’on dénonce en agitant les notions de colonialisme et suprémacisme blanc alors qu’en réalité le problème est double :
-d’une part toutes les nations ont toujours refusé des importations de population, même minimes au départ, ensuite ce qui se passe actuellement provient moins du “livre noir de la mondialisation” comme le prône actuellement un ex-mélenchoniste recyclant les vieilles idées tiersmondistes chevaux de Troie du léninisme stalinisé et aujourd’hui maoïsé, que, précisément, le produit de leurs échecs en ce que depuis la décolonisation officielle et alors qu’elles étaient au pouvoir dans les nouveaux pays affranchis elles n’ont eu de cesse de basculer elles aussi dans l’hubris de la corruption généralisée (malédiction du pouvoir absolu) l’Algérie, le Venezuela en étant les vitrines actuelles aveuglantes ; mais c’est le cas aussi au Brésil, en Argentine, etc. etc., seule l’Inde peut-être sort son épingle de ce jeu pervers…
-d’autre part, la faillite généralisée des pseudo-élites actuelles formatées dans le giron technocrate du scientisme affairiste (et nihiliste (avec ses tendance “open” à la pédocriminalité chic -consentement à 13 ans- l’autre face du “no borders”, l’amendement de Karl Zéro préférant appeler les pédophiles des pédocriminels dans son interview à France Soir me semble recevable) fait que ces élites décomposées refusent en effet toute forme d’intégration ne parlons pas d’assimilation; ainsi les exactions commises par les “migrants” seront immédiatement omises ou “décodées” au nom de ce refus de bien nommer les choses; d’ailleurs le terme même de “crime” encore présent en façade a été banni du vocabulaire implicite au profit d’effets collatéraux supposés liés mécaniquement aux “enjeux” de la “violence symbolique” parcourant le “champ social”; ce qui fait que les attaques incessantes effectuées par des éléments immigrés ou fraichement djihadisés seront toujours saisis comme “faits divers” les assassins nommés par exemple “auteurs” (comme le dit cette animatrice mélenchoniste adepte de Maduro et de ses machines à voter) ces “vraies” victimes seront toujours excusées au fond (mais, certes, condamnées en façade, tandis que d’autres hypocrites espéreront un “prompt rétablissement” aux victimes réelles) ou alors ces faits seront lissés sur cinq cent ans, ce qui fait que comparés à la Cour des Miracles tout va aujourd’hui pour le mieux madame la Marquise…Ou alors c’est la faute au… “néo-libéralisme” bien sûr…
Or, c’est précisément là où le bât blesse : cette moyennisation des actes rendant insensibles au fait ici et maintenant. Car il n’est jamais qu’économique, social, mais aussi et parfois surtout culturel, psychologique… Il ne faut cependant pas sombrer dans l’excès inverse au sens de dire par exemple qu’il ne faut pas, par “solidarité”, se satisfaire justement que la moyenne des morts de la C-21 (19 étant passé…) soit seulement que de 84 ans; d’où alors la justification des restrictions et confinements afin de “préserver” justement cette “moyenne” composée principalement par ces “aînés” là ; ce qui est hypocrite et malsain car ils seraient bien plus aidés voire sauvés si les médecins pouvaient réellement prescrire (c’est-à-dire dans le cadre autorisé et non pas “hors ARM”) et ce de façon précoce etc., etc..
Au final, il ne s’agit pas ici de saper l’effort d’un Lalanne et d’autres, mais refuser que l’on se trompe à nouveau de direction, et, brutalement dit, que les efforts idéologiques actuels issus des courants influencés par Alain de Benoist et Mélenchon, viennent de plus en plus non seulement imbiber la prose (toujours quasi “soralienne”) de Marine Le Pen, mais également d’autres courants patriotes proches des idées de Zemmour Marion Maréchal, Philippot, en ce que l’emploi d’un discours anti-libéral primaire comme seule explication tangible de la crise multiforme actuelle sent toujours à terme (précisément faute d’arguments tangibles) son antisémitisme recyclé en antisionisme (rappelons-nous cette manifestation “jour de colère” à Paris et ses slogans antisémites criées par des gens bien plus proches de Dieudonné-Soral que de Mélanchon d’ailleurs) glissement évidemment repérable chez Alain de Benoist, TV-libertés, Valeurs Actuelles, Causeur aussi (Finkielkraut étant assez proche de ces courants heideggériens anti-israéliens) mais aussi y compris chez Génération Identitaire avec son “palestinisme” inavoué (se prétendant “neutre”) et ses accointances avec l’idée d’une “remigration” comme axe central de la “reconquête” alors qu’il s’agit d’abord de détruire les tentacules nihilistes et destroy du néoléninisme allié à l’étatisme hygiéniste repérable y compris au RN (qui fut le premier à exiger le plus de contraintes au lieu d’axer sur le traitement précoce) ce qui implique de se réapproprier en effet l’école républicaine, la culture française, afin de reprendre en effet en main l’instruction (en redonnant la liberté pédagogique et institutionnelle: que chacun choisisse : éducation queer, instruction réellement “laïque”…) et reformuler les conditions de l’intégration/assimilation des jeunes acceptant les traditions françaises (car la France doit peser démographiquement également en attendant le renouveau d’une politique familiale dynamique ; observez d’ailleurs aux USA que nombre des nouveaux médias alternatifs sont animés par d’anciens immigrés peu dupes de la propagande “Woke”…).
Mais il faut aussi se réapproprier la justice jusqu’au Conseil d’Etat qui ne peut plus rester aux mains de l’Etat c’est-à-dire des citoyens jusqu’à preuve du contraire, il faut qu’il soit indépendant réellement ; et puis concernant toujours l’immigration il faudra porter au plus haut niveau cette question centrale et ce jusqu’à l’ONU car la politique migratoire actuelle n’est pas tenable, surtout dans les conditions actuelles, il s’agit d’un problème de plus en plus mondial et non pas national ce qui implique en effet une fermeture ferme des frontières du moins tant que cette question n’est pas sur la table du Conseil de Sécurité toutes affaires cessantes, quitte à ce que la France et l’UE boycottent cette instance, la France faisant de même pour l’UE, ce qui implique évidemment la construction d’hébergements humanitaires aux frontières mais avec possibilité d’insertions nationales si des instances locales (et non pas étatiques) le demandent : ainsi pourquoi faire à tout prix la fine bouche si à nouveau une boulangerie soit ouverte dans un village déserté (au profit du mirage urbain) et que le boulanger soit “étranger” ?… .
On peut certes hurler en disant que celui-ci pourrait être “français” et “bien payé” il s’avère que l’on ne transforme pas cinquante ans d’errance en matière scolaire sociale sociétale d’un revers de main; aussi faut-il opérer délicatement mais fermement, à l’instar d’un chirurgien de haute précision, que n’est évidemment pas Macron, ni non plus Mélenchon, ou Marine Le Pen…
Qui alors ? Organisons des “primaires”, que tous ceux qui désirent une réelle alternative se mettent ensemble pour au moins en créer les conditions… Vœu pieux bien sûr, laissons passer laissons faire alors?… Loi de la Jungle : que le/la meilleur(e) gagne dans ce cas… Mais il serait loisible d’être mieux organisé à la spartiate ou à la romaine au lieu de la façon gauloise: aller à la bataille en ordre dispersé… Il est vrai que la cavalerie de Vercingétorix était redoutable. Mais la Tortue romaine a eu raison de lui…