Ah ! Filoche ! Au lieu de filer bas ras les sacoches ce flibustier pied nickelé se met à faire du Mucchielli en lissant les chiffres de la délinquance sur quelques siècles alors qu’il s’agit bien moins de bégayer Hugo que de constater l’impossibilité d’une analyse standard du phénomène criminel aujourd’hui tant les conditions ne sont pas les mêmes qu’à la fin du XIX° siècle quand les “Apaches” par exemple et la bande à Bonnot faisaient le coup de poing politique ou lorsque les immigrés italiens étaient considérés comme des “briseurs de salaires” ( Le temps des italiens, p.17).
La délinquance d’aujourd’hui est bien moins “sociale” que théologico-politique en ce sens où un délinquant d’origine (nord) africaine se sentira légitime d’agir ainsi parce que tout est fait (tout ? Tout) enseignement, médias, déclarations gouvernementales et institutionnelles (celles d’un Macron et autre Taché par exemple) pour l’encourager à “venger” en quelque sorte ses supposés “ancêtres” autrefois colonisés, jusqu’à remonter aux Croisades et à la Reconquista, oubliant, volontairement, que depuis les années 60 ces contrées considérées sont devenues indépendantes, que leur présence en Israël palestinisé par Rome était aussi une colonisation, de même qu’en Espagne, et que leurs parents ont plutôt subi ces dernières années le joug terrible de régimes corrompus jusqu’à la moelle mais issus de leur propre histoire bien plus complexe qu’un Médine ne le dit dans ses chants de “guerre” (le grand djihad préparant le “petit” car on n’affronte pas l’ennemi sans apprendre à se maîtriser, garder son sang froid) ; comment “comprendre” par exemple le Mali si l’on exclut le fait Touareg et les manœuvres algériennes (ou pakistanaises en Afghanistan au Cachemire, la Turquie aux larges de Chypre, la Chine dans les atolls du Pacifique) ? Ou comment saisir la lutte permanente entre sédentaires et nomades si n’est pas également perçu le jeu satanique des wahhabites en son sein; finançant par ailleurs et un peu partout les groupes du narco-djihadisme qui sévissent aujourd’hui jusqu’en France allant menacer le maire de Bron (près de Lyon) de décapitation.
Ces régimes corrompus sont certes encore soutenus par les gouvernements successifs français, supplées aujourd’hui par l’UE et par le régime corrompu post-maoïste ; mais cela ne peut justifier le fait de s’en prendre à tous ceux qui ne veulent pas baisser les yeux lorsqu’on les toisent et qui ne considèrent pas que la pauvreté voire la misère soient des prétextes suffisants pour agresser voler violer tuer, n’en déplaisent à tous ces faux rappeurs qui ne rappent que du mauvais fromage fermentant les ferments de leurs rancœurs et autres frustrations n’arrivant pas par exemple à admettre que leurs pays d’origine ont failli à relever les défis technologiques et civilisationnels lorsque l’on passe d’une culture orale et nomade à une sédentarisation dominée par les échanges symboliques scripturaux et la “séduction des apparences” (dont parlait énigmatiquement Baudrillard) et ce depuis des siècles, ce qui implique qu’ils devraient s’en prendre d’abord à eux-mêmes (tel que le fait d’avoir sacraliser leur Livre, expulser la philosophie, Averroès enterré par Gazhali) il est si aisé pour tous ces démagogues de toujours dénoncer la paille dans l’œil du voisin et s’en contenter.
Tous ces frustrés et leurs démagogues devraient arrêter de prendre pour argent comptant l’idée fausse stipulant que “le” capitalisme n’aurait été possible “que” par le “pillage de la planète” opéré par l’Occident avide et blanc alors que la traite négrière dite aujourd’hui “orientale” (arabo-musulmane) était bien plus cruelle que la traite occidentale, que dans les mines de charbon anglaises et lorraines c’était plutôt des ouvriers “blancs” qui y laissaient leurs poumons ; aussi tout ces amalgames, raccourcis, cette ignorance crasse devient de plus en plus dégoulinante de mépris pour toutes ces avancées sociales et politiques qui ont permis tout de même autre chose que cette stratification sociale de l’Ancien Régime ou de sa caricature en pis effectué par le Régime soviétique et son “variant” chinois…
Et comment justement ne pas s’agacer à la vue par exemple d’un Véran qui s’était égosillé sur le fait qu’il aurait “vu un jeune de 28 ans en réanimation” sous-entendant que “bientôt” (c’était il y a quelques mois déjà) de plus en plus de jeunes subiront cette situation, tandis que son maître Macron assénait, sans aucune autre preuve que des projections statistiques, le chiffre de “400.000” morts en octobre si l’on ne faisait rien alors que l’ infectiologue Ioannidis vient de démontrer le contraire (écouter à la 17° minute par exemple) actant plutôt le fait qu’il fut complètement arriéré de croire que sous le seul prétexte que ce virus n’était pas tout à fait “connu” il était nécessaire de tout arrêter alors qu’il aurait mieux valu soigner en faisant déjà confiance aux médecins de ville, tout en restant en bonne santé par la nutrition et le sport; or l’on a poussé plutôt le “prêt à emporter” de la restauration rapide et l’on a fermé les salles de sport jusqu’aux cours de danse des Conservatoires ces derniers temps.
Mais les démagogues continuent à pérorer que tout ceci se ferait “au nom de l’altruisme”, y compris la vaccination ; que le racisme serait uniquement d’origine blanche, que l’islam ce n’est pas l’islamisme, alors que l’inverse est vrai dans tous ces cas de figure : c’est plutôt en continuant à vivre que l’économie pourra dégager des marges à même de financer des structures médicales adéquates (à commencer par les traitements précoces qui marchent); c’est en admettant que toute société devient prospère lorsqu’elle est mue par cette dialectique complexe entre préservation des acquis et innovation dans les rapports sociaux au lieu de croire qu’il suffirait de repartir à zéro ou de tout confiner, d’éliminer la notion de compétence au profit de celle de “diversité” (voire du “trans”) pour que disparaissent inégalités haines virus alors que ce sont des maux permanents qu’il faut conjurer quotidiennement, du moins pour des personnes dignes de ce nom; en ce sens il ne s’agit pas seulement de “vivre” ensemble comme “humains” mais d’être ensemble comme citoyens, hommes et femmes, et non pas cette (in)différenciation que les démagogues veulent nous imposer, tel un Taché et ses reflets, voilés, au CNRS, à l’ENS, et à l’EHESS, nous tournant et retournant avec leurs pincettes à éprouvette ou leur cimeterre d’opérette mais qui peuvent s’avérer dangereux lorsqu’ils se mettent en marche.