Bien entendu, il est peu de personnes assez disponibles ou maso pour s’imposer in extenso la lecture d’épitres aussi insipides qu’indigestes. Mais c’est justement tout l’art du noyeur-de-poisson en chef de la contre-mondialisation islamiste à qui il suffit d’une phrase ou d’un gros titre repris dans la presse pour atteindre ses objectifs, à savoir la neutralisation de tous ses critiques en une stratégie qui rappelle étrangement… celle de la mythique grenouille ébouillantée !
D’où l’intérêt de la magistrale explication de texte, que fait pour nous ajm sur son blog, de ce véritable “Manifeste de la mauvaise foi”:
Extraits:
Des Musulmans ont lancé la plus vaste campagne de terrorisme de l’histoire connue, au nom de leur dieu, en se basant sur les injonctions de leur prophète, sans qu’apparaisse en leur sein un mouvement tendant à empêcher concrètement cette évolution; pratiquement tous les actes terroristes de ces dernières décennies sont dus à des adeptes de la même religion, une religion dont les lois ordonnent entre autres de mener une guerre de conquête contre les incroyants aussi longtemps qu’il en restera, d’humilier systématiquement les membres d’autres religions, de lapider les femmes adultères, de commercialiser la production et l’exploitation d’esclaves. (…) Mais nous sommes priés de croire, non pas, par exemple, que les Musulmans pourraient porter une part quelconque de responsabilité dans cette situation ou qu’il leur serait possible, mieux qu’à quiconque, de lutter contre les causes de ces difficultés, mais que ceux qui tirent la sonnette d’alarme sont parfois simplement animés de viles intentions politiques et électorales opportunistes.
Dans l’univers Ramadan, les problèmes actuels n’ont donc rien à voir avec la religion islamique, sont purement sociaux, politiques, éducationnels, et les craintes des Occidentaux proviennent de discours racistes et xénophobes de politiciens malhonnêtes. Dans ce contexte, les Musulmans peuvent contribuer à résoudre ces problèmes (…) Il s’agit donc en clair de critiquer les valeurs démocratiques et laïques (affichées en effet par l’écrasante majorité de nos intellectuels et politiciens) et de porter un regard sur la société qui soit similaire à celui que les Musulmans doivent porter sur la leur, c’est-à-dire, à l’évidence, celui inspiré par leur religion. Combien d’arrêts encore, dans cet omnibus en route vers la théocratie?
Dans une telle société, il suffit en effet de ne pas être en tort face à la loi pour jouir de tout cela. Certes, ceux qui insultent le prophète et quittent la religion sont exécutés, les femmes infidèles sont lapidées, les voleurs et les brigands sont mutilés, tout cela en place publique, pendant que les armées musulmanes effectuent des raids djihadiques à l’étranger et envoient des colonnes d’esclaves vers les capitales.
Ramadan nous recommande donc de bien parler avec des Musulmans des erreurs passées de l’Occident, qui les a pourtant déjà largement reconnues et réparées, ces erreurs, et dont les lois sont aujourd’hui exemptes des éléments qui en permettraient le retour, voire pourvues de nombreux garde-fous à cet égard, mais Ramadan ne propose pas de jeter un regard aussi sur l’esclavagisme séculaire, les massacres, les violations de la dignité humaine systématiques qui restent ancrées en toutes lettres dans les textes sacrés et les lois de sa religion.