Champion de la compassion à distance, vouant une haine maladive à l’ordre, la morale, la démocratie, la discipline et la liberté – pourtant les bases de toute civilisation à succès -, ils déboulonnent nos sociétés de leur socle. Austerlitz ? Une bataille menée par des centaines de milliers de soldats français, blancs pour la plupart, et – tare suprême ! – chrétiens, ce qui les exclut définitivement de toute cérémonie du souvenir. A moins que vous soyiez Maghrébin, homosexuel, transsexuel, polygame ou prêtre pédophile, vous avez peu de chance de figurer dans une production française de l’ère contemporaine. On vous accordera bien un film sur l’Algérie, mais pour dénoncer les tortures de l’armée française – tortures qui équivaudraient, nous dit-on sans rire, les atrocités du FLN. L’heure est à l’auto-flagellation, chers Français! Que de différences avec le Bush country !
Le pire dans tout cela n’est pas le handicap mental des passivistes – en démocratie, les imbéciles ont aussi droit au chapitre – mais les résultats concrets de leur handicap mental. Voyez-vous, la France ne va pas mal, elle va très mal. La population française voit l’horizon avec inquiétude et se pose de sérieuses questions sur l’immigration, l’économie, la sécurité… Mais il lui est impossible de trouver les réponses à ses questions dans les médias. Les passivistes y sont bien implantés, et jugulent les vannes du “politiquement correct” sans résistance. Et c’est là que le bât blesse.
A mesure que la France chute, et que nous la regardons chuter sans s’indigner, nous voilà devenus, directement ou indirectement, des passivistes à notre tour.