29 mars 2024
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Des méfaits de l’idéologie

Dans le même esprit de combat, mais à l’inverse et sur un mode définitivement libéral, je ne saurais donc adhérer à un mouvement, quel qu’il soit, qui prône un embrigadement qui n’est que la première étape dans l’engrenage vers la servitude.

Il me paraît donc tout naturel de mettre mes modestes moyens au service de la Liberté et de promouvoir ceux qui, épris de raison comme je le suis moi-même, jettent toutes leurs forces dans la bataille universelle contre l’hydre idéologique.

En effet, autant il serait malvenu et improductif de nier la réalité du réchauffement climatique, autant les remèdes à apporter à une telle situation, dans la mesure où ceux-ci existent, doivent être si possible examinés dans leur plénitude.

Or, désormais à l’échelle planétaire, tel n’est pas le cas de la puissante nébuleuse écologique dont Nicolas Hulot, en France, a réussi à imposer les exigences politiques donnant ainsi naissance au nouveau super-ministère Juppé.

Car il y a bien deux façons d’envisager les choses. Ou bien faire confiance à l’homme pour gérer la planète et, par conséquent, assurer son propre avenir; ou bien l’homme est un loup pour l’homme et il faut alors le pourchasser sans merci au nom de la haine de soi !

Faire confiance à l’homme cela veut dire reconnaître son esprit d’innovation et, partant, sa faculté de surmonter l’adversité dont, peu ou prou, il serait responsable; à défaut, il est alors promis à devenir la proie toute désignée de prédateurs à son image.

En France, nous avons cru utile et nécessaire d’inscrire le liberticide principe de précaution dans notre Constitution déjà maintes fois reprisée. Cependant, je ne crois pas que nos Princes sous influence aient pris conscience du danger d’une telle décision.

Selon Cécile Philippe, talentueux auteur de “C’est trop tard pour la terre” (JC Lattès) : “Le danger du principe de précaution est qu’il sous-entend qu’une action peut être exempte de risque… ce que d’aucuns d’entre nous sait être impossible par son expérience personnelle“.

Ce qui implique que “Parce que les êtres humains ne disposent pas d’informations et de connaissances parfaites sur les choses et ne peuvent prédire l’avenir avec certitude, ils se trouvent nécessairement dans une situation où certes l’action comporte des risques mais l’inaction en comporte tout autant. A l’extrême, l’inaction entraîne la mort”.

Par conséquent, “Gérer systématiquement le risque par le principe de précaution, c’est précisément… prendre le risque de ne plus avancer, de privilégier l’immobilisme et le statu quo. Un système de responsabilité individuelle permet au contraire d’équilibrer prise de risque et prudence“.

Cette responsabilité individuelle dont parle Cécile Philippe est d’ailleurs régie “par l’article 1382 du Code civil français selon lequel : “Tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer””.

Au-delà, en sacralisant le principe de précaution, “Le législateur français a mis le doigt dans un engrenage dangereux, exposant les citoyens à des risques de “dommages graves et irréversibles”. Mais comme à quelque chose malheur est bon : “On peut se réjouir que cette erreur n’ait pas été repétée à l’échelle de l’Europe entière puisque le traité constitutionnel comprenant le principe de précaution a été rejeté”.

De plus, comme les esprits libres, c’est bien connu, ont horreur du vide : “On ne peut donc que recommander aux partisans du principe de précaution de l’appliquer jusqu’au bout de sa logique, c’est-à-dire de ne pas le faire appliquer tant qu’ils n’ont pas prouvé qu’il est sans danger. A eux de démontrer qu’il est inoffensif“. CQFD.

A son tour, la battante Christiane Chavane (http://alternativeliberale12e.over-blog.org) écrit comme elle le pense : “Le seul développement durable qui soit, c’est le progrès technique, et il ne s’appuie pas sur le principe de précaution, mais au contraire sur l’innovation et la prise de risques. Ce qui n’interdit pas d’essayer d’évaluer ces risques et de prendre des précautions”.

Quant à Nicolas Hulot, qu’il se le dise : “Depuis plusieurs siècles, on assiste à une décarbonisation des sources d’énergie employées. Le gaz naturel contient moins d’atomes de carbone que le pétrole, qui lui-même en contient moins que le charbon, qui lui-même en contient moins que le bois. La tendance à la baisse des rejets de CO2 est déjà inscrite dans l’histoire. Faut-il accélérer le processus à coups de décrets et de taxes ?” (Cécile Philippe).

C’est en effet toute la question à laquelle, d’ailleurs, renvoie directement le Protocole de Kyoto dont les plus lucides et courageux experts scientifiques, à l’instar de Claude Allègre diabolisé en France, prédisent la fiction annoncée tant, par exemple, les bases sur lesquelles celui-ci repose sont tributaires de modélisations informatiques aléatoires ! Mais le Protocole de Kyoto, n’en doutons pas, c’est aussi et surtout le nerf de la guerre…

Librement !
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02400 FRANCE

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