L’Italie ne participera pas à Durban 2 compte tenu du langage utilisé dans le projet de déclaration élaboré à ce jour lors des réunions préparatoires. C’est ce qu’annonce un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du pays. Un langage qualifié "d’agressif et antisémite."
Le 3 mars Moshe Kantor, Président du Congrès Juif Européen, demandait que l’UE ne participe pas à cette Conférence dès lors que ses projets de déclaration contiennent "un langage totalement inacceptable dans un document des Nations unies."
"Il est grand temps," selon lui, que "des pays de l’UE et des dirigeants comme le Président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown et la Chancellière allemande Angela Merkel, reprennent la main pour traiter des questions des droits de l’homme et du racisme au Nations unies et s’élèvent fermement et clairement contre la Conférence d’examen de Durban."
Il considère « Durban 2, en l’état actuel des choses, comme un affront fait à tous ceux qui veulent s’assurer que les droits de l’homme soient appliqués et le racisme, la xénophobie et l’antismitisme éradiqués." Il se félicitait d’ailleurs de l’attitude des Etats-Unis qui ont refusé de participer à ce tribunal de pacotille contre Israël."
Il rappelait par ailleurs que le Danemark, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ont d’ores et déjà exprimé leur inquiétude. Et dénonçait « un antisémitisme pervers qui prend les Juifs et Israël comme boucs émissaires accusés de provoquer tous les problèmes du monde. » Ce qui, toujours selon lui, ne fait avancer en rien les droits de l’homme.