Le mépris des "usagers", vaches à lait bien peu sacrées dans les faits (idolâtrées en parole) se doublant de la morgue insultante du "on-se-bat-pour-vous" ont toujours été ces signes agaçants indiquant la présence hypocrite de plus en plus suffocante de toute cette horde de hyènes et de vautours se repaissant toute honte bue des quelques restes dudit "Conseil National de la Résistance", cette esbroufe, imposant leurs serres acérées s'accrochant jusqu'au sang sur "notre" dos, "nos" flancs, ou "le" service dit "public" exsangue, vidé de son sens avec comme exergue sur les ondes de Radio-France, en période dite de "grève", ces morceaux musicaux exprimant bien le nihilisme ambiant du narcissisme autocratique néo-léniniste s'écoulant de voix larmoyantes souvent anglo-saxonnes sur boites rythmiques entendues jusqu'à plus soif et "automatisme psychologique" : "tout le monde est réactionnaire et d'extrême-droite sauf nous"; et, sous un mode "modéré", l'idée que l'augmentation exponentielle de fonctionnaires et hausse vertigineuse des cotisations sur les classes moyennes supérieures et au-dessus permettraient de réduire le déficit de la "protection" sociale alors que ceci ne peut se faire qu'au détriment des "indépendants" et des petites et moyennes entreprises; ce qui ne peut qu'aboutir qu'à un décalage de plus en plus grand avec le reste du monde, où comment devenir peu à peu le Venezuela, l'Algérie, en important de plus en plus jusqu'à l'alimentaire devenue déficitaire.
Au-delà de ce qui est encore pensable sur cette dite "réforme des retraites" prétendant "déshabiller Pierre pour habiller Mohamed" (ou le contraire) -ainsi infirmiers libéraux, avocats, médecins verront leurs cotisations doubler et leurs réserves pillées avec la réforme envisagée- force est de constater que dans l'un ou l'autre camp la même morgue bas du front habite les protagonistes tous désireux de préserver un fromage injustement accaparé après 1945; les uns, dits à "gauche" pour maintenir leurs serres et leurs incisives sur la viande molle de moutons pompeusement appelés encore "citoyens"et sommés de verser des rentes à vies à une caste sui generis (7 milliards par an de coûts en sus pour combler le déficit des services spéciaux) quitte à insulter des non-grévistes, à déchirer des copies d'étudiants en prenant d'assaut les séances d'examen, à hurler sur "les-actionnaires-du-CAC-40" au lieu de créer des fonds souverains permettant d'en bénéficier ; les autres, dits à "droite" argueront eux qu'ils auraient bien sûr la THE solution en reculant l'âge de la retraite et en faisant des "économies", ce qui se serait vu depuis des décennies ; enfin les uns et les autres, les "en même temps" de gauche et de droite, avanceront donc cette idée de "réforme" visant à contraindre les "favorisés" (dès 2500 euros net selon certains gilets jaunes) à payer soit disant "pour les plus démunis" (les fameux "mille euros du minimum vieillesse" promis) ou comment casser bras et jambes et proposer des prothèses d'État alors qu'il conviendrait bien mieux de rendre bien moins coûteux ladite protection sociale en rendant la liberté à chacun y compris au salaire minimum de toucher son salaire complet (une part du brut patronal compris) lui permettant de pouvoir épargner (y ajoutant l'intéressement et l'actionnariat) et de placer ces sommes (avec un rendement dix fois supérieurs selon certaines études) d'où l'idée également de "fonds souverain" à même de servir de fonds commun de solidarité (FCS) pour mutualiser les soins lourds.
Mais loin de tout cela ce beau monde (faisant grève en dormant "au nom du Peuple") préfère, tout comme avant 1789, bénéficier de privilèges indus en fabriquant par exemple de plus en plus de pauvreté empêchant ainsi l'ascenseur social de fonctionner, malgré des taux de prélèvements imbattables, arguant pompeusement que ce serait pire ailleurs, montrant alors tous ces vieux de 80 ans obligés de travailler aux USA au lieu il est vrai de crever à petit feu en EPAD made in France…
Sauf que ces deux "solutions" pourraient être écartées en pensant précisément autrement la Solidarité (comme il a été énoncé plus haut) mais que nenni ! Puisqu'il est possible de ponctionner à tour de bras, "hausse du salaire différé", pour masquer les hausses de cotisations à venir, pour continuer à gonfler de suffisance toute une gentry insupportable d'incompétence à commencer par un ministre de l'économie sans parler de celui du budget, le 1er Ministre et le Président fermant le ban, sans parler de tous ces autres ministres et préposés cul/t/urels pérorant du haut de leur tutelle octroyée le mode si satisfait de leur cynisme recomposé (en permanence) au fil du vent (mauvais) dont ils sont les éoliennes la girouette étant passée de mode. Quoique…
Quelque chose en tout cas s'efface, l'eau du marécage s'assêchant, les cadavres vivants remontent à la surface, sortent des placards dorés, tenus à bout de bras de contribuable tordu puisque rien ne bouge hormis les rituels de destruction créatrice (le 31 décembre) les fins de manif et les séries sans fin sur Netflix et consorts…
Tout le monde joue ainsi à colin maillard entre deux missiles iraniens et trois attaques au couteau (made in France ?).