Sur le fond, je me demande si nos autorités publiques ne sont pas satisfaites de tuer, ou d’achever de laisser mourir, la vie sociale, la vie sur les voies publiques, la vie dans la rue : depuis longtemps, il n’est pas de rassemblement sans violences, tensions, rixes, vu l’hétérogénéité socioculturelle ; que les boites de nuit ferment, les festivals, les cafés, les théâtres, les musées, les cinémas, voire les restaurants ; que chacun reste chez soi, dans son quartier, dans son lotissement, le gros du temps de loisir passé devant un écran ; quant au petit commerce en tout genre, hormis quelques enseignes ethniques, eh bien qu’il finisse de périr, sur-concurrencé par les supermarchés ET par Amazon (au commerce électronique détaxé !). N’est-il pas “dépassé” ?
Et ces petits patrons, une source de troubles, tout compte fait ? La pseudo-crise sanitaire -la vraie crise est fabriquée par l’Etat- ne serait qu’un accélérateur vers le repli général dans la sphère privée – de moins en moins privée vu la surveillance numérique non moins générale.