29 mars 2024
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La condition néo-moderne

Ce primat est d’ailleurs vécu ainsi par les peuples les groupes et les individus du monde entier, dont la fameuse praxis consiste à voter avec leurs pieds en s’enfuyant des pays la combattant.

La liberté est devenue la condition principale permettant tout simplement leur prospérité au sens large (c’est-à-dire également mandevillien…); c’est un fait aussi certain que peut l’être aujourd’hui l’électricité et ce qu’elle permet comme développement effectif.

C’est-à-dire, concernant les affaires humaines, malgré le pire et le mal, et malgré également les contraintes comme les inégalités injustifiées et justifiées.

Précisons par exemple sur ce dernier point que la célèbre notion, celle de l’“exploitation de l’homme par l’homme” n’est pas le centre de la prospérité en régime démocratique, comme Marx l’a cru en lisant les communistes et les anarchistes français, mais sa marge et son extrême, celles de la volonté de puissance débridée qui pousse le plus loin possible les limites de la loi naturelle, celle de la conservation de soi ou persistance en stance, pervertissant ainsi l’esprit de justice qui se trouve lui aussi intégrée comme droit décisif de cette même loi.

Marx s’est s’appuyé pour faire de cette notion d’exploitation le mécanisme ultime de la matière historique au stade capitaliste sur les travaux d’Engels quant à la situation des classes laborieuses dans l’Angleterre victorienne. Or, ce mécanisme est repérable dans tous les stades historiques comme l’a souligné Max Weber.

( La suite ? Sur Atlantis Institut)

Lucien SA Oulahbib

https://en.wikipedia.org/wiki/Lucien-Samir_Oulahbib

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