Et puis il pleut et paradoxalement les mêmes pleurent et en même temps aspirent à plus de soleil (vitamine D anti-stress) alors que la hausse de sa température est censée ne pas être bénéfique au monde. Un des leurs, Laurent Cabrol, chroniqueur météo sur Europe 1, a décidé de lacher prise en se demandant Et si la terre s’en sortait toute seule ?
Ce qui n’est pas si sot, mais n’est pas trop mis en avant par ses confrères parce qu’il n’est pas bon d’aller à l’encontre de l’idéologie ambiante qui pourtant génère la famine puisque la hausse de production des biocarburants attire les spéculateurs et rarifie les terres consacrées à la nourriture ; même Borloo non seulement accepte de se voir rabrouer par sa subordonnée hiérarchique à propos des OGM qui pourraient être une solution aux problèmes de famine, mais ne sait même plus appeler une dictature une dictature lorsque la question lui fut posée sur RTL vendredi 11 avril au matin à propos du Tibet.
Quant aux lycéens excités que leur dire sinon qu’ils ont raison de glisser sur la même pente médiatique que leurs aînés puisque cela leur a réussi, ne sont-ils pas en effet à la tête des principaux médias et ne conseillent-ils pas pour certains le nouveau président conservateur français ? Plus sérieusement, l’on ne voit pas pourquoi il faudrait admettre cette cure d’austérité alors que tant de milliards sont dépensés en vain par un Quai d’Orsay de plus en plus inutile, incapable de rendre raison aux FARC, qui, il est vrai, ne sont pas des pirates (amateurs).
Mais qu’avons-nous besoin de cette opulence diplomatique, de ces CNE et autres intrusions étatiques, alors que nos armées sont démunies, que la Justice est lente longue et difficile et que nos PMI-PME ont tant de mal à joindre les deux bouts faute de réformes profondes des coûts sociaux les plus chers du monde alors que le service de la Solidarité se dégrade ?
Au lieu de s’occuper de cela nos gouvernants font du clientélisme à la petite semaine, préparant la réélection alors qu’ils perdent en même temps leur électorat de plus en plus déçu de voir un Président se boboïser malgré les discours bien écrits.
Pendant ce temps un sentiment d’irréalité flotte à nouveau dans l’air ambiant.